Le chant du cygne

Evitons tout de suite les malentendus, Paolo Conte va bien, merci. Ce n'est pas son chant du cygne qui s'étale ici, mais plutôt celui totalement psychologique d'un 31 août qui, pour toute férue d'été caniculaire (n'ayons pas peur des mots), de crèmes solaires et de grains de sable collants représente une fin abrupte avec des relents de rentrée chaussée - horreur suprême. Voici donc un bref billet d'humeur toute météorologique comme je ne les favorise point, loin de là. Une fois n'est pas coutume... Et puis, pour me sauver du naufrage automnal tout annoncé, il y sa voix à lui, ce grand chanteur aux sons rauques tantôt traînants, tantôt sautillants comme autant de moteurs qui s'emballent et avalent les notes de jazz à cinq mille tours.

Rien que du bonheur musical un peu désuet et donc avec un charme certain et convaincant - on en fait plus de ces belles machines chromées ! Peu importe le calendrier et les facéties du mercure tristement bas : l'été est encore là, dans ces chansons chaleureuses aux vagues enveloppantes et aux soubresauts surprenants. C'est l'essentiel.

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